Lescarpin vous invite dans son univers au féminin en bas nylon et talons hauts
Mort le burlesque? Mais non, mais non ... mais non, mais non ...
Depuis quelques années, une nouvelle génération s'est donnée comme mission de ressusciter le genre et la belle époque des cabarets.
Le néo-burlesque est à la mode. Les danseuses nues en mal de fun et de «théâtralité» ont recréé les cabarets d'après-guerre, et les stripteaseuses ont repris du poil de la bête. La bonne nouvelle se répand de plus en plus. Paris retouve elle aussi le plaisir de l'effeuillage.
C'est ainsi que voit le jour " Le Paris Burlesque Festival ", qui aura lieu du 22 au 25 Octobre 2009
Nouveau chapitre de ce vieux livre dépoussiéré, ce festival burlesque souhaite donner un petit coup de glamour à la capitale. Fidèle à la formule des cabarets, le Festival proposera 4 dates entièrement dédiées au burlesque et au new-burlesque. Un mélange d'expo de photos, en passant par la projection de films et de documentaires, des groupes de musique tendance swing et jazzy etc. ...
Plus moderne, plus osé?
Évidemment, le tableau ne serait pas complet sans les numéros d'effeuillage, qui occupent l¹essentiel du menu. C'était le clou des soirées jadis et ça l'est encore aujourd'hui.
Quelle différence entre l'effeuillage façon Rita Renoir et celui des nouvelles générations?
Peu de choses, l'esprit du stripping d'antan est magnifiquement conservé. L'idée n'est pas de provoquer, mais de séduire et de charmer. Une évolution cependant, les effeuilleuses modernes vont plus loin que les anciennes, car à l’époque, les pin-up ne pouvaient pas se toucher, et encore moins montrer la ligne de démarcation des fesses. Elles avaient un pagne et des petites culottes.
Alors qu'aujourd'hui, on peut aller jusqu'au G-string. Retour au glamour et rondeurs, le burlesque permet non seulement de raviver les paillettes et le boa à plumes, mais il redonne aussi de la lumière à la femme plus ronde, trop longtemps écartée par les magazines et la mode. C'est un milieu, qui semble sans discrimination, où tout le monde peut s'identifier aux gens qui sont sur scène. Les femmes dans l'assistance ne se sentent pas menacées.
Rondeurs ou pas, il n'en reste pas moins que le retour au burlesque offre un potentiel grand public.
Je vous laisse découvrir: http://www.parisburlesquefestival.fr/